Avec la digitalisation des installations électriques et d’optimisation des performances énergétiques, les enregistreurs SEFRAM s’imposent comme des outils très utiles pour les professionnels du diagnostic électrique. Focus sur leur fonctionnement, leurs applications concrètes et les bonnes pratiques pour en exploiter tout le potentiel.

Des outils pensés pour les réseaux complexes

Depuis plusieurs décennies, SEFRAM conçoit des appareils de mesure destinés aux techniciens de maintenance, ingénieurs réseaux et électrotechniciens. Parmi eux, les enregistreurs de tension et de courant (comme les modèles SEFRAM DAS ou SEFRAM VIEW) jouent un rôle clé dans le contrôle qualité des installations basse et moyenne tension. Leur force : une capacité à enregistrer de manière continue, sur plusieurs canaux, les événements électriques d’un réseau.

Grâce à leur haute fréquence d’échantillonnage, ils permettent de capturer aussi bien les perturbations passagères que les anomalies récurrentes : creux ou surtensions, microcoupures, déséquilibres de phase, harmoniques, transitoires…

Diagnostic préventif et curatif : un double usage

Les enregistreurs SEFRAM sont utilisés à deux niveaux :

  • En amont, pour anticiper les défaillances et identifier des dérives sur le réseau. Cela permet par exemple de détecter un déséquilibre de charge avant que celui-ci ne provoque des dysfonctionnements sur des équipements sensibles.
  • En aval, pour enquêter sur un incident (coupure, défaillance d’onduleur, dégradation d’un transformateur). L’enregistreur devient alors un témoin des événements passés, offrant une traçabilité fine.

Les données récupérées sont ensuite exploitées via des logiciels comme SEFRAM Viewer, qui facilitent la lecture graphique des courbes et l’analyse statistique.

Un allié pour la conformité et les audits énergétiques

Dans le cadre de la norme EN 50160 ou d’un audit électrique, les enregistreurs SEFRAM permettent de vérifier la qualité de l’alimentation électrique : fréquence, tension efficace, distorsion harmonique, fluctuations rapides, etc. Leur précision répond aux exigences des référentiels techniques en vigueur, ce qui en fait des instruments parfaitement adaptés pour les bureaux d’études, intégrateurs ou organismes de contrôle.

Ils sont aussi très utilisés pour des campagnes de mesure ponctuelle lors d’une rénovation ou de l’extension d’un réseau, en amont de l’installation de systèmes automatisés ou de compteurs intelligents.

Choisir le bon modèle : autonomie, canaux, connectivité

Tirer pleinement parti d’un enregistreur SEFRAM suppose de bien choisir le modèle en fonction des besoins :

  • Nombre de voies d’entrée : pour mesurer simultanément plusieurs points du réseau.
  • Autonomie sur batterie : indispensable pour les campagnes de mesure longue durée en milieu non alimenté.
  • Connectivité : USB, Ethernet, carte SD ou WiFi selon les modalités de récupération des données.
  • Température d’utilisation et indice de protection : des critères essentiels en environnement industriel.

Vers une maintenance prédictive plus intelligente

L’intégration des enregistreurs SEFRAM dans les démarches de maintenance conditionnelle ou de gestion intelligente de l’énergie ouvre la voie à une supervision plus fine des installations. Connectés à des systèmes SCADA ou à des plateformes de gestion de données énergétiques, ils permettent de croiser les données électriques avec d’autres paramètres industriels pour affiner les diagnostics.

En somme, les enregistreurs SEFRAM ne sont pas de simples outils de mesure : ce sont de véritables sentinelles du réseau, capables de révéler des failles invisibles à l’œil nu, et de guider les interventions avec précision.

By Miko

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